Pour ceux qui valorisent la paix
Allocution prononcée devant les finissants de l’Institut canadien pour la résolution des conflits par le président de la Fondation de la Famille Brian Bronfman.
Allocution prononcée devant les finissants de l’Institut canadien pour la résolution des conflits par le président de la Fondation de la Famille Brian Bronfman.
(Commentaire écrit en réponse au texte de Francis Dupuis-Déri« Se souvenir de qui, de quoi? » publié dans Le Devoir)
Je suis un pacifiste et un objecteur de conscience aux impôts militaires (puisqu'on ne conscrit plus nos bras mais plutôt notre argent). À ce titre, je suis contre la guerre et la violence comme manière de lutter contre les injustices et de rétablir le droit.
Suite à de récents échanges avec des conseillés en orientation scolaire dans les écoles secondaire, un certain nombre de questions ont été soulevées quand au recrutement militaire dans les écoles.
L’action citoyenne a des limites quant à son pouvoir d’influencer les gouvernements dans le cadre de projets novateurs. Et l’expérience des organismes de paix en est une excellente illustration. La création d'instances préoccupées par les enjeux de paix, tant sous la forme d'organismes citoyens que sous la forme d'agences municipales, provinciales offrant des services directs apparaît maintenant comme la seule voie prometteuse.
Les organisations membres de la Coalition contre le recrutement militaire dans les établissements d'enseignement du Québec unissent leur voix pour dénoncer les pratiques de recrutement de l'armée canadienne dans les écoles secondaires, les cégeps et les universités du Québec.
Depuis quelques années maintenant, les organismes de paix du Québec travaillent en concertation afin de mieux coordonner leurs projets et d’accroître la participation de la population aux activités de paix. Ensemble, tout au long de l’année, ils se rencontrent, planifient et organisent des activités ou partagent sur leurs nombreuses expériences.
Au service du capitalisme américain?
Suite à la lecture du dossier: « La Transformation de l'Europe de l'Est », paru dernièrement dans Le Bulletin du CRNV (vol. 16, #1), j'ai consulté un article de l'économiste Michel Chossudovsky paru dans L'Aut'journal (édition de février 2005, p.5), dans lequel on apprend (avec stupéfaction!) que Victor Iouchtchenko « … est fermement soutenu par le FMI et la Communauté financière internationale. ».
Dans un récent communiqué, le Parti Vert du Canada donne son appui à l’ouverture d’une enquête des Nations Unies sur les armes utilisées dans l’offensive contre la bande de Gaza. Il condamne leur utilisation dans le conflit actuel ainsi que dans tout autre conflit éventuel dans le monde.
Gisèle Turcot lance un appel urgent au Premier ministre : interdire totalement ces armes dévastatrices, détruire les stocks et soutenir le déminage. Un geste concret pour sauver des vies et affirmer un Canada engagé pour la paix.
Le numéro spécial du magazine Vents croisés sur le recrutement militaire dans les écoles vient tout juste d’être lancé. La revue présente une série d’articles sur l’enjeu du recrutement à l’école question qui suscite de plus en plus de préoccupation de la part des parents d'élèves du primaire et secondaire en plus des étudiants du niveau post-secondaire.
Contrairement aux idées reçues, la science ne prouve pas que la violence est inscrite dans notre nature. L’UNESCO démonte cinq mythes biologiques qui justifient la guerre et appelle à cultiver la paix dans nos esprits et nos sociétés.
Article tiré du site web http://www.irenees.net/ L’étude du travail réalisé par certaines organisations de pays européens pour la construction de la… Lire la suite »Une approche de la paix spécifique à l’Europe ?
Le CRNV dénonce la poursuite-bâillon de 6 M$ intentée par Barrick Gold contre l’éditeur Écosociété après la parution de Noir Canada. Il demande au ministre de la Justice d’adopter rapidement une loi anti-SLAPP, afin de protéger la liberté d’expression et l’édition indépendante au Québec.
Texte d’opinion publié dans l’édition du 29 mars du journal Le Devoir.
En feuilletant un album de famille dernièrement, je suis tombé sur la photo d'un petit connard serré dans un uniforme vert olive, le béret de laine rouge incliné bas sur le crâne. Il pouvait avoir une douzaine d'années, se tenait droit, pas au garde-à-vous mais presque. Aucune erreur possible, c'était moi. Derrière, le portique peint en blanc de notre maison du bord de mer à Maria.
Bonjour M. Beaudet,
Il y a de cela quelques jours, j’ai pris connaissance de votre lettre d’opinion parue dans le journal Le Devoir. Ayant moi-même fait parti du mouvement des cadets durant 7 ans, celle-ci m’a grandement fait réagir. Si j’ai décidé de vous répondre aujourd’hui, c’est dans le but de vous faire connaître un peu ma vision du mouvement, ce qu’il m’a apporté. Je ne suis pas en accord avec votre opinion mais je la respecte et j’ose espérer que c’est un manque de connaissances qui vous a guidé…
À l’occasion du soixantième anniversaire de sa mort, Gandhi nous rappelle que la non-violence n’est pas naïveté, mais stratégie. Mobiliser les peuples, désarmer les oppresseurs par l’éthique et l’action collective, c’est briser la peur et transformer la société. Sa leçon demeure plus pertinente que jamais
Je constate qu’une des priorités actuelles de notre gouvernement est d’investir dans l’industrie militaire en allant chercher des milliards de dollars dans les budgets des services sociaux et de l’éducation. Nos finances publiques servent de plus en plus à soutenir des guerres qui ne profitent qu’aux marchands de canon. Face à cette situation, pouvons-nous nous permettre l’indifférence ?
En réponse au Lieutenant-général Roméo Dallaire sur son livre « J’ai serré la main du diable », un refus de financer par ses impôts la guerre et la violence, et le partage de réflexion sur les Forces armées canadiennes.
Pour désamorcer les cycles de violence, il faut combiner justice, réparation et prévention. Tribunaux internationaux et communaux, mécanismes de justice réparatrice, accompagnement psychosocial des enfants et jeunes traumatisés, et interventions civiles préventives sont essentiels. Agir avant le déclenchement des massacres permet de briser la haine et la propagande meurtrière.