Printemps québécois: cahier de la non-violence
Réalisé en collaboration avec une militante étudiante, cette publication se veut un guide de réflexion et d'inspiration militante qui se nourrit du mouvement social des derniers mois.
Réalisé en collaboration avec une militante étudiante, cette publication se veut un guide de réflexion et d'inspiration militante qui se nourrit du mouvement social des derniers mois.
Réflexion sur les moyens d’action appropriés.
Entre la violence et la non-violence
Encore une fois, le débat entre la violence et la non-violence émerge d’une lutte sociale, elle fut au cœur du mouvement des indignés Occupons Montréal; et cette fois elle colore la lutte des étudiants. Le gouvernement Charest a tenté d’imposer la condamnation des gestes de violence pour accepter la CLASSE à la table de négociation, la CLASSE condamne certaines actions précises ayant mené, ou ayant pu mener à des situations de violence envers les personnes; mais revendique le droit à certaines formes de désobéissance civile.
Il existe de nombreux moyens d’influencer la société et que la diversité des tactiques de lutte est nécessaire pour gagner des batailles.
Philippe Duhamel plaide pour un usage réfléchi des tactiques nonviolentes, ordonnées et adaptées, afin de maximiser l’efficacité, la cohésion et la sécurité des mobilisations populaires.
ll est édifiant de parcourir les documents théoriques et la litanie de justificatifs publiés sur la diversité des tactiques de lutte sociale depuis le Sommet de Québec en 2001. On constate rapidement que la "diversité des tactiques" est utilisée comme un euphémisme pour parler de l’ouverture à certaines tactiques de lutte sociale violentes.